Le spectateur est ici libre de réinventer l’histoire. D’imaginer le meilleur et le pire, tant la situation qui s’offre à lui reste ouverte. Peu de texte pour enfermer les suppositions dans des mots, et une danse qui intervient, comme ça, pour encourager l’imaginaire…
Épisode #7 : chambre 408…
La danseuse incarne la femme fantasmée, désirée ou espérée, et la danse devient alors symbole de l’impalpable. De ce qui échappe à l’autre chez l’être qu’il aime, ou ce qui appartient encore de liberté, en revers, à l’être aimé. Pas de jeu réciproque ici, simplement deux solitudes qui se jaugent plus qu’elles ne se jugent. Deux parcours parallèles, inconciliables. Deux solitudes, deux absences, deux mondes dans un même espace.
Les metteurs en scène ont choisi qu’Elle (Isabelle Arcand) était plus absente que Lui (Marc Béland). Pour ma part je ne suis pas sûre. Car on a beau nous raconter une histoire, on sait bien que tout un chacun, têtu qu’il est, fera bien ce qu’il veut. C’est là pour moi toute la richesse de cette proposition, éminemment poétique.
Marie Mougeolle*
Olivier Kemeid : « Le souvenir entretient une fusion, parfois malgré nous ».
(*) Marie Mougeolle vient de terminer une maîtrise en danse à l’UQAM sur l’interdisciplinarité, elle est auteure invitée par La 2e Porte à Gauche à suivre le processus de création du spectacle 2050 Mansfield qui invite 4 chorégraphes à collaborer avec 4 metteurs en scène.
Chorégraphe : Virginie Brunelle | Metteur en scène : Olivier Kemeid
Interprètes : Isabelle Arcand et Marc Béland
Réalisation vidéo : Claudia Chan Tak
Extrait : « The Coming of the dial » de Productions Grierson
Tous droits réservés © 2013
Pour voir le projet de documentation complet : clchantak.wix.com/2050mansfield
La 2e Porte à Gauche donne rendez-vous au public à l’Hôtel Le Germain à Montréal jusqu’au 3 février 2014 + EN SUPPLÉMENTAIRES les 8 et 9 février !!!
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