Julie02

L’organisme

Mot de la direction artistique

Protéiforme, L2PAG s’affirme comme une compagnie au carrefour de la création, de la recherche et de la réflexion.

Penser la danse autrement

Penser autrement, et inviter d’autres artistes à le faire au sein de dispositifs de création originaux. Explorer de nouvelles façons de faire, avec tous les défis et les trouvailles que cela suppose, voilà notre ligne artistique directrice.

Unique en son genre, La 2e Porte à Gauche est devenue en 15 ans un précieux outil de création dans le paysage chorégraphique québécois en proposant des occasions de repenser collectivement nos manières de faire/penser et imaginer la danse. Nous croyons fermement à la raison d’être de L2PAG comme un incubateur d’idées dans l’écologie de notre milieu et pour le développement de notre discipline.

Frédérick Gravel : « Au Québec, rien n’existe qui ressemble vraiment à L2PAG, et c’est pourquoi on l’a inventé. L2PAG est unique en ce qu’elle propose des activités reliées à la danse sans s’attacher à un lieu, et suscite des collaborations qui ne vont pas nécessairement de pair au premier regard. »

Avec ses dernières productions, L2PAG a mis l’accent sur la collaboration interdisciplinaire (danse/arts visuels) et intergénérationnelle (Pluton). L’enjeu de ces collaborations artistiques a permis à chaque créateur d’explorer au-delà de ses patterns.

Diversité esthétique

Dans toutes ses productions, L2PAG assume une diversité chorégraphique en invitant différents créateurs à partager ses questionnements. Nous mettons ainsi un point d’honneur à la cohabitation de signatures distinctes au sein de chacun de nos projets.

Marie Béland : « L’idée est de ne pas nous focaliser sur un seul auteur, mais d’assumer une programmation large, diversifiée, de faire participer un nombre impressionnant d’artistes du milieu [depuis quinze ans, plus de 100 artistes ont collaboré aux différentes productions], et enfin d’avoir une double commande : une envers le public et une envers les artistes, voilà qui est unique en soi au Québec. Ce qui pourrait définir de façon plus large notre type de pratique, c’est peut-être l’idée de décloisonnement. »

Se risquer

Proposer de nouvelles perspectives à l’art chorégraphique, réaliser des projets hors normes impliquant de nombreux artistes, provoquer des rencontres (et frictions) inédites contribuent à sortir l’artiste de sa zone de confort pour prendre de véritables risques créatifs. Le sentiment d’inconfort que nous pouvons parfois rencontrer – en investissant un bar de danseuses nues, en se confrontant à des metteurs en scène ou à des artistes visuels – nous parait sain afin de repenser (voir renouveler) notre discipline.

Repenser le format de l’œuvre

Depuis 2004, nous engageons une réflexion sur le format même de la représentation : en faisant danser le public avec le Bal Moderne, en investissant des espaces publics ou domestiques, en présentant des pièces à signatures multiples. Depuis 2014, nous réfléchissons à rendre visible la richesse de nos processus à travers la documentation vidéo. Réalisés par Claudia Chan Tak, le site d’archivage de Rendez-vous à l’hôtel ainsi que l’exposition Hydra associée à Pluton représentent des initiatives originales pour révéler différents aspects de la création.

Développement artistique : stimuler la réflexion et l’échange entre pairs

Le partage, l’échange entre pairs, le débat et la mise en commun de réflexions permettent de développer un espace critique et donc de se positionner face à son milieu, son histoire, la création actuelle. L2PAG offre à ce titre un temps de ressourcement nécessaire et primordial pour les artistes invités.

Les artistes invités dans nos projets nous soulignent constamment la richesse des rencontres et échanges réalisés au cours de nos processus de création. C’est dans ce sens que nous avons mis en place une série de séminaires afin de permettre aux artistes invités de se rencontrer et d’échanger avant d’entamer un processus de création, mais aussi des séances de Chorégraphes anonymes imaginées et animées par Frédérick Gravel en réponse à un besoin à la fois personnel et collectif de discuter des problématiques liées à la danse.

Point de rupture

Au moment où La 2e Porte à Gauche débute ses activités, il n’y a aucun modèle d’organisme québécois qui lui ressemble, aucun précédent dans cette manière de fonctionner. De « maison de production » à « laboratoire de danse contemporaine », les mots ont souvent manqué pour bien définir ce collectif organisationnel ou de directions artistiques plutôt que collectif de création. L’organisme a souvent cherché sa place, tentant sans succès de rentrer dans les cases reconnues qui lui auraient assurées un financement. Défricheur des territoires peu visités de la pratique, tant artistiques qu’organisationnels, l’organisme et ses membres ont toujours dû composer avec des situations financières précaires, et ses projets qui ont toujours été créés comme des points de rencontre pour une pluralité de pensées ont souffert de cette précarité souvent due à un manque de reconnaissance de leurs besoins spécifiques.

Après maintenant plus de quinze ans d’existence, La 2e Porte à Gauche questionne la pertinence de continuer dans ces conditions. Les membres quittent un à un, appelés à faire des choix déchirants mais nécessaires, qui vont souvent à l’encontre du fait de s’engager dans un organisme exigeant en temps, mais ne pouvant pas offrir une rémunération adéquate face à l’implication demandée. La 2e Porte à Gauche n’a plus les moyens de mener à terme des projets rassembleurs en capitalisant sur la générosité des artistes participants. Elle n’a plus les moyens d’avoir une direction artistique bénévole. Elle ne souhaite plus entretenir l’illusion que nous pouvons faire beaucoup avec peu.

Pour ces raisons et bien d’autres, les membres fondateurs toujours présents ont choisi de mettre un terme aux activités de l’organisme. Il nous semble en effet que ce soit la solution la plus viable et la plus respectueuse des accomplissements importants que nous avons pu faire durant ces quinze ans.

La 2e Porte à Gauche a donc mis fin à ses activités à la fin de l’année 2018.

Les membres fondateurs aimeraient remercier du fond du coeur Valérie Lessard, Gennaro De Pasquale et Justine Ricard de Filigranes Archives pour leur grande générosité dans la réalisation de ce site d’archives, Christian Thibault, réalisateur du projet internet, Claire Molinot, Claudia St-Georges, Marie-Laurence Rock et François Bellefeuille qui ont accompagné moralement et administrativement le processus de fermeture de l’organisme. Grande reconnaissance pour Lise Gagnon, Ariane Dessaulles et Guillaume Sanfacon de L’Espace Perreault qui accueillent avec bienveillance ce projet d’archives web.

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Dessin de Katya Montaignac

Membres

 

Marie Béland, membre 2003-2018

« L’idée de La 2e Porte à Gauche m’est apparue à l’aube du XXIe siècle. En vérité, au départ, la forme n’était pas celle que l’organisme a connue au faîte de son existence. C’était plutôt un désir, informe justement, de se rassembler, d’avancer ensemble, de faire équipe. Devant l’incertitude de l’avenir, déjà bien palpable en 2000, et même assis sur les bancs d’école, ma réaction fut celle d’unir nos forces. J’ai d’abord réuni quelques camarades de classe, nous improvisions en studio dans nos temps libres, nous formions un petit groupe sans but précis. De cette époque est resté mon collègue de toujours, celui avec qui j’allais partager 15 ans d’exploration, de discussions, de conceptualisation, d’apprentissages de toutes sortes, Frédérick Gravel.

En 2003, la chose est officiellement née. Frédérick et moi, nous utilisions la bannière La 2e Porte à Gauche pour chacun présenter les balbutiements de notre travail chorégraphique, nos premiers essais. On nous a rapidement découragé.es de développer un organisme bi ou plurisignature : ce modèle, tenté par quelques de nos prédécesseurs à la fin des années 90, avait connu une fin de non-recevoir de la part des bailleurs de fonds. En effet, comment évaluer un organisme qui se partage entre plusieurs voix artistiques? Le nœud aujourd’hui n’est toujours pas défait.

La question s’est donc rapidement posée : si nous ne pouvons être une compagnie de création à juste titre, que sommes-nous alors ? Est-il possible de collaborer, d’inventer d’autres manières de faire de l’art ensemble, de partager notre pratique ? Que pouvons-nous faire qui ne soit pas déjà voué à se briser contre les rochers institutionnels, systémiques, et même artistiques? Y a-t-il une place pour autre chose que des compagnies à chorégraphe unique, que des œuvres frontales faites pour être appréciées dans le noir, à l’italienne, et dont l’esthétique gestuelle soit le principal intérêt ? Pendant ce temps, la danse performative faisait déjà ses marques en Europe, et nous parvenait peu à peu à travers le feu FIND (Festival International de Nouvelle Danse). Petit détour historique pour placer le contexte dans lequel est né cet organisme d’échanges, de questionnements, de risques, qui à l’époque où il s’est défini était une curiosité, un ovni, une exception.

L’organisme ainsi transformé a accueilli Karine Cloutier, Pascale Levasseur, Amélie Bédard-Gagnon, puis Katya Montaignac et Johanna Bienaise. Nous étions maintenant un groupe, à nouveau. La question de la relation au spectateur est rapidement devenue notre principal moteur. On a voulu le faire danser (Le Bal Moderne 2004 à 2015, le pARTy 2009, 2013, 2014), le rencontrer sur sa route (projet Vitrines 2005, The Art (prononcez dehors) 2006 et 2008), ou encore le placer au cœur de la proposition, le faire « participer » (Blind date 2007, 7 ½ et 9 ½ à part. 2006 et 2008). Dans un communiqué publié en 2006, nous écrivions : « La 2e Porte à Gauche cherche à placer la démarche artistique au centre de la réflexion du rapport de l’art avec le public. Il ne suffit pas de laisser un médiateur professionnel faire du placement de produit, l’artiste est la personne la mieux placée pour réfléchir sur la place qu’occupe l’art dans notre monde ». C’était notre ambition : prendre en main notre propre adresse et donner forme à notre interlocuteur, placer celui ou celle à qui l’on parle au centre de notre discours. Une fois de plus, ça semble d’une évidence aujourd’hui, comme un choix parmi les possibles de la pratique des arts vivants. Pour la danse, à une certaine époque, ça ne l’était pas, ou pas autant.

Notre structure, nos manières de faire, nos projets nous ont mis face à une tonne de défis, d’occasions d’apprendre, parfois même de tensions, d’insatisfactions, entre nous, avec les artistes que nous invitions, car toujours nous avions le même leitmotiv : ouvrir chaque projet à des artistes invité.es provenant de notre milieu, faire de chaque idée une occasion de partager l’acte créateur et les questionnements qui en découlent. Les résultats de chaque projet venaient se confronter avec l’ordre établi de ce qu’était un bon spectacle, une œuvre réussie. Une nécessité a fini par s’imposer à nous : affirmer haut et fort notre statut expérimental. En 2011, nous écrivions : « La 2e Porte à Gauche se définit désormais avec l’expérience de ses productions comme un espace ouvert à la communauté et spécialisé dans la recherche et le développement artistique. L’organisme constitue à ce titre un espace de recherche chorégraphique, de ressourcement artistique et de prise de risque esthétique », puis en 2013 le terme de laboratoire de création est apparu, celui de plateforme chorégraphique en 2014. Rachel Billet nous avait alors rejoints, puis Catherine Gaudet. Rien n’était jamais acquis, nous nous redéfinissions sans cesse, toujours à réaffirmer la recherche et le risque comme nos priorités. Nous cherchions partout les moyens d’être bien soutenus, à la hauteur de l’importance que nous accordions au déploiement d’un tel laboratoire au sein de notre milieu, un espace pour se tromper, et amener du public là-dedans, le rendre complice de nos erreurs. À ce titre, Tangente, Danse-Cité et l’Agora de la danse ont été des partenaires de choix.

Ce que je retiens de toutes ces années, ce sont toutes les humanités qui ont gravité autour des projets, tous ces artistes magnifiques et inspirant.es que j’ai pu rencontrer, côtoyer, avec qui j’ai pu discuter, collaborer, et parfois co-créer. Et parce que la liste est absurdement longue, je vais tenter ici de tous et toutes les nommer :

Marie-Ève Albert, David Albert-Toth, Judith Allen, Isabelle Arcand, Marie-Julie Asselin, Marjolayne Auger, Robert Bailey, Jonathan Barbe, Jérémie Battaglia, Mathieu Beauséjour, Louise Bédard, Mathieu Bédard, Marc Béland, Audrey Bergeron, Julie Bergeron, Stéphanie Bernard, Sandy Bessette, Isabelle Billard, Allison Rose Blakley, Nathalie Blanchet, Marc Boivin, Dominique Bolduc, Maryse Bonenfant, Dominique Bouchard, Stéphane Boucher, Stéphanie Boudrault, Angélique Bouffard, Ariane Boulet, Vanessa Bousquet Annick Brault, Philippe Brault, Miriah Brennan, Sophie Breton, Annik-Shôvàne Brisindi, Sébastien Brodeur-Girard, Virginie Brunelle, Sophie Cadieux, Mathieu Campeau, Nicolas Cantin, Catherine Castonguay, David-Alexandre Chabot, Ginelle Chagnon, Karina Champoux, Claudia Chan Tak, Caroline Charboneau, Julie Châteauvert, Angie Cheng, Alain Chevarier, Olivier Choinière, Marie Chouinard, Estelle Clareton, Eve-Lyne Clusiault, Jorge Colorado, Sophie Corriveau, Caroline Cotton, Corinne Crane-Desmarais, Lina Cruz, Anne-Flore de Rochambeau, Stéphane Deligny, Mélusine Démaillé, Mélanie Demers, Karine Denault, Gabrielle Desgagnés, Sophie Desgagnés, Dany Desjardins, Virginie Desloges, Danièle Desnoyers, Sébastien Diaz, Mathieu Doyon, David Drury, Francis Ducharme, Andréa Dugas-Hawkes, Julie Duguay, Nathalie Dumont, Jean-François Dupuis, Mylène Duquet, Caroline Dussault, Diane Edén, Sylvain Émard, Indiana Escach,  Hinda Essadiqi, Rosalie Famelart, Julie Faubert, Michèle Febvre, Nicolas Fillion, Jérémie Fiset, Lük Fleury, Erin Flynn, Éric Forget, Paul-André Fortier, Laurence Fournier-Campeau,  Alain Francoeur, Clara Furey, Ellen Furey, Thomas Furey, François Alexandre Gagné, Geneviève Gagné, Frédéric Gagnon, Irène Galesso, Aurélie Galibour, Olivier Gaudet-Savard, Zoey Gauld, Karine Gauthier, Geneviève Gauvreau, Rachèle Gemme, Evelyne Généreux, Milan Gervais, DJ MC Gilles, Margie Gillis, Justin Gionet, Guillaume Girard  François Girouard, Kim Girouard, Stéphane Gladyszewski, Jeff Glashan, Maude Gobeil, Sandrine Gobeil, Marie-Josée Godin, Marisa Gonzalez-Voyer, Mathieu Gosselin, Caroline Gravel, Hugo Gravel, Nadège Grebmeier Forget, Lucie Grégoire, Katia Grubisic, Emma-Kate Guimond, k.g. Guttman, Dji Haché, Olena Harasymowycz, Claudine Hébert, Amy Helmstetter, Emily Honegger, Hanako Hoshimi-Caines, Emma Howes, Véronique Hudon, Jasmine Inns, Patricia Iraola, Peter James, Jez, Véronique Jones, Véronique Joubert, Emmanuel Jouthe, Audrée Juteau, Olivier Kemeid, Sasha Kleinplatz, Francis La Haye, Nicolas Labelle, Benoît Lachambre, Michelle Lacombe, Catherine Lafleur, DJ David Lafontaine, Hélène Langevin, Morena Lagrandeur, Ève Lalonde, Frédéric Lambert, Patrick Lamothe, Pierre-Alexandre Lamoureux, Laurie-Anne Langis, Lily Lapierre, François-Joseph Lapointe, Sonia Lareau, Josiane Latreille, Ginette Laurin, Caroline Laurin-Beaucage, Isabelle Lavigne, Jocelyn Lebeau, Geneviève Leclerc, Danielle Lecourtois, Karine Ledoyen, Alexis Lefebvre, Simon-Xavier Lefebvre, Jean-François Légaré, Martin Lemieux, Talía Leos, Judith Lessard, Shannon Liebgott, Élodie et Séverine Lombardo, Chi Long, Jean-Sébastien Lourdais, Jorge Luis Ortiz, Antonia Mappin-Kasirer, Ségolène Marchand, Normand Marcy, Frédéric Marier, Léna Massiani, Anne Massot, Victoria May, Tracy McNeil, DJ Mekanik,  Claudine Messier, Dana Michel, Marianne Miel, Ivana Milicevic, Blanche Miss White, Mathilde Monnard, Vincent Morelle, Émilie Morin, Marie Mougeolle, Caroline Nadeau, DJ Nans, Amélie Nappert, Jérémie Niel, Annie Nociti Dubois, Brice Noeser, Laurence Ogagnon, Manon Oligny, Maya Ostrofsky, Amy Pagnotta, Milan Panet-Gigon, Viviane Paquette, Alexandre Parenteau, Thea Patterson, Susan Paulson, Louis Pelchat Livia Pellerin, Claudia Péloquin, Raphaëlle Perreault, Élaine Phaneuf, VJ Phil, Isabelle Poirier, Philippe Poirier, Sylvain Poirier, Dominique Porte, Angélique Poulin, Pamela Poulin, David Pressault, Emmanuel Proulx, Isabelle Quach, Marie-Eve Quilicot, Linda Rabin, Karine Rathle, Benjamin Read, Harold Rhéaume, Aude Rioland, Andrea Rios, Guillaume Rodrigue, Monique Romeiko, Manuel Roque, Esther Rousseau Morin, Evelyne Roy, Armando Rubio-Gomez, Emmalie Ruest, Dave Saint-Pierre, Guylaine Savoie, Pierre-Paul Savoie, Emmanuel Schwartz, Bob Schweitzer, Jessica Serli, Caroline Simard, Helen Simard, Nathaniel Siry-Fortin, Geneviève Smith-Courtois, Noémie Solomon, Daniel Soulières, Marilyne St-Sauveur, Georges Stamos, Victoria Stanton, Magali Stoll, Adel Tahar, Sébastien Talbot, Catherine Tardif, Frédéric Tavernini, Andrew Tay, Anne Thériault, Anouk Thériault, Liane Thériault, Catherine Thibault-Denis, Bobby Thompson, Georges-Nicolas Tremblay, Myriam Tremblay, Peter Trosztmer, Andrew Turner, Mathilde Vallière, Martin Vaillancourt, Leticia Vera, Jessica Viau, Catherine Vidal, Lucie Vigneault, Alexandre Volpato, Katie Ward, Miss Betty Wilde, Frédéric Wiper, Amanda Wurts et Nathan Yaffe.

À vous tous et toutes, merci.

J’ai souvent entendu dans le milieu que La 2e Porte à Gauche était un espace de jeu pour Frédérick et moi, notre laboratoire où on pouvait sortir des sentiers battus pour mieux revenir à nos créations dans notre pratique personnelle. Je pense d’abord que c’est de minimiser tout le travail des membres qui ont traversé cet organisme, en particulier celui de Katya Montaignac, mais quelque part il y a du vrai là-dedans, en ce sens où, à (co)mener deux organismes voués à la recherche et à la création en même temps, j’ai grandi à la vitesse grand V. Ces multiples projets ont été l’occasion de remettre sur le métier notre ouvrage dans des contextes uniques et à travers des collaborations profondément singulières. Je reconnais et salue aujourd’hui chacune de ces opportunités que j’ai eues de donner de la maturité à ma voix artistique grâce à La 2e Porte à Gauche. Je garde un souvenir particulièrement vif et heureux de Danse à 10 (2011), de 4quART (2011), du MixOFF avec Olivier Choinière (2013) de 2050 Mansfield : rendez-vous à l’hôtel (2014), tous des projets hors normes qui m’ont tant bousculée et qui constituent pour moi l’âge d’or de La 2e Porte à Gauche.

J’ai mis du temps à faire mon deuil de La 2e Porte à Gauche, lorsque l’on a compris en 2018/2019 que c’était la fin. Accepter que l’époque soit révolue, que le meilleur soit derrière soi, que rien ne sera plus comme avant. Que le petit buggy de jeunesse, qui avait lentement pris forme et était devenue une belle locomotive bien rutilante, manquait d’huile et devait maintenant être remisée. Le projet d’un site internet d’archives m’a permis de faire une certaine paix avec la disparition de cet organisme tant chéri, il semble que sur internet, on ne disparait jamais complètement. Pour que notre recherche puisse servir encore, qu’on continue à se questionner sur nos pratiques et nos relations avec ces fameux spectateurs qu’on souhaite si fort intéresser à notre discipline, à ses valeurs, souvent à contre-courant des valeurs dominantes des sociétés occidentales. La pratique artistique comme acte de résistance, j’y crois encore, et j’espère que notre mémoire saura faire naitre de nouvelles initiatives chez les générations à venir, pour que notre pratique professionnelle en danse de création, ici au Québec, se repense continuellement, comme meilleur moyen de rester vivante.

 

P.S. Nous n’avons jamais réussi à nous doter des moyens de nos ambitions. Toujours avec les moyens du bord, sans jamais avoir les ressources qui étaient nécessaires à notre déploiement, nous avons abattu une charge de travail invisible et non rémunérée impossible à quantifier. Le manque de financement adéquat nous a tué.es. La fin d’un organisme est toujours multifactorielle, et cette raison n’est pas la seule, mais à mon sens, c’est la principale. Un jour, une agente de programme chez un certain conseil des arts nous a ouvertement avoué que le conseil ne nous soutiendrait jamais de manière récurrente. L’avenir était sombre, et nous étions condamnés à mener nos initiatives à travers une structure fragile, reposant toujours sur la générosité d’artistes et de travailleurs et travailleuses culturel.les épuisé.es, sans jamais savoir si nous serions encore là demain. La tension générée par ces manques a fini par abimer nos relations de travail. Je soupçonne et j’ai toujours soupçonné les raisons pour lesquelles notre milieu, notre système n’était pas prêt à nous faire une place. Je ne les discuterai pas ici, mais j’aimerais simplement rappeler que nous étions déterminés, mais que le temps nous a usés. Quinze ans à faire tout avec rien. Nous ne pouvions plus nous battre chacun.e pour notre propre survie, et pour celle du groupe en même temps. J’espère qu’à l’avenir on soignera mieux les initiatives comme celle de La 2e Porte à Gauche, qui je le pense humblement apportent de la richesse tant à notre discipline qu’à notre milieu. »

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Marie Béland, cofondatrice de La 2e Porte à Gauche

Marie Béland sort de l’université en 2003 avec une formation en création de la danse contemporaine. Elle fonde ensuite sa compagnie, MARIBÉ – SORS DE CE CORPS, qui soutient encore aujourd’hui son travail chorégraphique. Depuis 20 ans, Marie se démarque par des œuvres qui invitent le grand comme le jeune public à la réflexion, et qui ont été présentées dans des théâtres, des festivals, des espaces privés et publics, au Québec, au Canada comme en Europe et en Afrique. Puisant parmi nos différents usages du corps les gestes qui composent nos quotidiens, Marie organise le mouvement banal pour le rendre dansant, complexe. La scène agit comme un révélateur des zones troubles de la fiction – intervertissant le vrai, le faux et la vraisemblance. Ses créations abordent le spectacle vivant comme un phénomène social et esthétique, une occasion d’étudier les transformations que nos corps ordinaires subissent au contact de la scène. Marie est également co-fondatrice de feu La 2e Porte à Gauche (2003-2018), et publie en 2019 son mémoire de maitrise intitulé Cartographie de la scène : les forces en jeu dans le spectacle vivant, qui cherche à questionner l’objet spectacle et à en comprendre les rouages.

 

Frédérick Gravel, membre 2003-2018

« C’est comme un petit mot d’adieu à un beau grand projet que j’essaie ici de faire. Ce projet me dépasse.
Par où est-il parti déjà?
Qu’est-ce qui nous a pris de mettre cette chose en branle?

Je pense que nous voulions d’abord créer quelque chose de collectif.
Le milieu de l’art, de la diffusion, de la production, tout ça est assez effrayant à affronter comme très jeune artiste qui n’est même pas encore sorti de sa formation à l’université.
Mais déjà, avec la grande sagesse acquise dans nos quelques aventures de création, nous savions que beaucoup se jouait dans la signature, dans l’image, l’image de marque… Qui crée? Qui signe l’œuvre? Qui prend le risque?

Avec le collectif venait la sécurité de ne pas prendre le risque seul, mais aussi la crainte de se faire avaler par une entité, avant même d’avoir trouvé sa voie, son style.

Et si nous ne fermions jamais le collectif? Et si toutes les œuvres faisaient toujours appel à d’autres artistes, d’autres signatures? Et si nous nous empêchions toujours de trouver un·e signataire de l’œuvre en s’assurant que la signature soit collective?

En invitant toujours d’autres artistes dans son laboratoire, la 2e Porte à Gauche est restée une entité mouvante, difficile à mettre en boîte. De nos débuts très humbles avec les «Bals modernes» dans des endroits obscurs, mais gratuits et nos happenings dans l’espace public jusqu’à nos spectacles dans des saisons officielles, la curiosité nous aura amené un peu partout, souvent là où on n’attendait pas l’art vivant.

La 2e Porte à gauche est difficile à définir, mais elle a eu de belles et profondes racines.
Dans son ADN il y a une grande volonté à aller à la rencontre du public, à ne pas s’enfermer dans une tour d’ivoire, à ne pas laisser les professionnels de la diffusion et du marché de l’art décider de comment les choses se font.
Dans son ADN il y a un merveilleux enthousiasme, une ferme croyance en la volonté des artistes de vouloir travailler ensemble et de créer des moments rares et précieux.
Dans son ADN il y a un grand sérieux, une volonté d’être un laboratoire qui ose, qui cherche et qui veut des conclusions à ses recherches.
Dans son ADN il y a surtout une grande générosité, la somme de la générosité de tous·tes les artistes qui ont embarqué dans ses aventures particulières.

Avoir une foi absolue dans le rôle civilisationnel de l’art et profiter d’un élan particulièrement fort, créé par tous ces humains qui avaient envie de collaborer; ces deux moteurs nous auront permis de réaliser des choses que je croyais absolument impossibles.

Je suis fier de chacun des projets de La 2e Porte. Je constate avec le recul que l’esprit de groupe et les valeurs du collectif nous auront donné le courage d’aller cogner à des portes que je croyais inaccessibles.

Tous ces humains réunis auront créé de belles choses, mais aussi un esprit, une manière de faire particulière qui m’habite encore, me nourrit encore. Je suis vraiment reconnaissant d’avoir pu ressentir ça, participer à tout ça.

Bien entendu, avoir en son ADN toutes ces belles valeurs et cette volonté de ne pas se caser, ne pas s’assagir, ça pose son lot de défis administratifs, dans un monde de l’art où ce genre de défi se trouve déjà en quantité.
Ces défis administratifs auront peut-être eu raison de La 2e Porte à Gauche au final.

J’ose espérer que les entités subventionnaires sauront faire de plus en plus de place aux organismes atypiques, sauront s’adapter à ces organismes créatifs qui eux aussi cherchent à s’adapter à une situation de l’art qui n’est jamais facile.

Mais ici, pour accompagner ce site d’archive, j’ai surtout envie d’écrire que je souhaite de tout cœur que tous les humains qui ont embarqué dans les projets de la 2e Porte à Gauche y aient trouvé une toute petite partie du sens que cette aventure a su me donner.

Merci aux artistes qui ont fait l’histoire de ce beau projet, de ce beau labo. Toutes ces rencontres ont construit ma vision du monde, ont enrichi ma perspective sur l’art et sur mon milieu, et j’en suis vraiment reconnaissant.

Merci aussi à toutes ces magnifiques personnes qui ont accepté de devenir membres de La 2e Porte, un statut oh combien complexe, mais un rôle tellement important pour cet organisme. J’ai adoré travailler avec chacune des versions de l’équipe officielle de La 2e Porte.

Merci beaucoup à toute cette communauté.
J’ai beaucoup de peine à fermer ce chapitre officiellement, mais j’ai aussi énormément de reconnaissance, et assez de souvenirs pour en jaser encore longtemps. »

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Frédérick Gravel, cofondateur de La 2e Porte à Gauche, crédit photo Julie Artacho

Frédérick Gravel est diplômé du Département de danse de l’Université du Québec à Montréal, où il déposait, en 2009, son mémoire de maîtrise portant sur « le rôle de l’artiste en danse dans la société démocratique ». Chorégraphe, danseur, musicien et éclairagiste, il bouscule les structures de l’art chorégraphique et y intègre divers éléments liés au rock et à la performance. Créateur associé à la compagnie DLD dès 2010, il en est nommé directeur artistique en 2018.

Ses productions – Gravel Works (2009), Tout se pète la gueule, chérie (2010), Usually Beauty Fails (2012), This Duet That We’ve Already Done (so many times) (2015), Some Hope for the Bastards (2017) et Fear and Greed (2019) – sont saluées par la critique d’ici et d’ailleurs. Les pièces Ainsi parlait… (2013) et Logique du pire (2016) sont le résultat d’une fructueuse collaboration avec l’auteur Étienne Lepage. En février 2015, il présentait le Cabaret Gravel Cabaret avec une vingtaine d’artistes invités, dont le groupe Dear Criminals et le Quatuor Molinari. Étant toujours là où on ne l’attend pas, il fut également le chorégraphe des spectacles Mutantès et Amours, délices et orgues de Pierre Lapointe (2008).

Assumant une véritable transversalité culturelle et disciplinaire, les productions de Frédérick Gravel sont créées en étroite collaboration avec les membres du Grouped’ArtGravelArtGroup (GAG), un collectif à géométrie variable de danseurs et musiciens. De plus en plus actif comme pédagogue, Frédérick Gravel donne régulièrement des ateliers de création, en plus d’enseigner au département de théâtre du CÉGEP de Saint-Hyacinthe, à l’Université du Québec à Montréal et à l’École de danse contemporaine de Montréal.

 

 

Katya Montaignac, membre 2006-2018

« La 2e Porte à Gauche ? Ce fut 12 ans de ma vie.
12 années de collaboration, de création, de rencontres, d’essais-erreur, d’explorations, de remises en question et de petits miracles.
Bref, 12 ans de vie.

Quand j’ai reçu un courriel m’informant que La 2e Porte cherchait de nouveaux membres, je me souviens l’avoir forwardé à plusieurs chorégraphes sans imaginer qu’il s’agissait d’une invitation qui m’était destinée.

Je suis arrivée en cours de route et j’ai dit « vous » pendant longtemps comme si j’étais une consultante externe.

J’ai fait ma place et inscrit ma couleur à moult projets collectifs (et vice versa).

J’étais consciente de participer à un projet unique (et si rare) dans le paysage chorégraphique québécois : celui d’une compagnie qui crée des projets à plusieurs mains, se détachant ainsi du paradigme et modèle dominant auquel nous étions habitué·es et soumis·es pour exister (et être reconnu·e) en tant qu’artiste.

Nous avons déplacé des montagnes pour faire valoir la notion de « collectif » dans les cases des conseils des arts, mais aussi pour encourager les programmes dédiés à « la relève ».

Nous avons créé des œuvres dont nous étions fier·es, notamment le Blind Date : un rendez-vous chorégraphique qui demeura longtemps un must dans nos expériences. L’audace et l’originalité de nos projets auraient sans doute mérité un prix.

Pourtant ce projet inusité et décentré ne fut éligible à aucun prix car les critères d’admissibilité exigeaient (en tout cas à l’époque) que l’œuvre soit conçue par un·e seul·e chorégraphe…

Nos projets étaient portés par différentes personnalités au point qu’il était souvent difficile de retracer la maternité d’une idée. Mais cela est-il vraiment si important ?

Théo est né pendant 4quART. Je me souviens de Peter Trotzmer qui partait pendant sa pause avec le porte-bébé pendant que je donnais des notes aux chorégraphes. Il avait 9 mois pour Danse à 10 et dormait dans le salon V.I.P. du bar de danseuses nues. Enfin, alors que je m’inquiétais de déranger les séminaires in(ter)disciplianires d’ATTABLER avec un nouvel enfant, Karine Denault a suggéré que Charlie fasse partie intégrante du processus conçu justement dans le but de « perturber » nos habitudes de création. Nos réflexions fut ainsi nourries par sa présence à deux, à six et à neuf mois autour de la question « Qu’est-ce que la danse produit (d’autre)? »

Je garde de précieux souvenirs du processus de Pluton mettant en scène des danseurs et danseuses seniors (Ginette Laurin, Paul-André Fortier, Louise Bédard, Linda Rabin, Michèle Febvre, Peter James, Daniel Soulières, Marc Boivin et Benoît Lachambre) en collaboration avec de jeunes chorégraphes.

Quand j’ai quitté La 2e Porte à Gauche, on m’a dit : « Tu vas enfin pouvoir assumer ton travail en ton nom propre et créer ta propre compagnie » Comme si ce n’était pas valable (ou pas assez sérieux ?) de défendre l’esprit collectif.

La philosophie de La 2e Porte à Gauche continue d’infuser l’ensemble de mes projets (Nous (ne) sommes (pas) tous des danseur·euses, La Pieuvre, Sacrer…). »

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Katya Montaignac, crédit photo Julie Artacho

Artiste en danse et dramaturge installée à Tiohtiá:ke/Mooniyang/Montréal, Katya Montaignac crée des « objets dansants non identifiés ». Riche de nombreuses expériences collectives, notamment avec La 2ePorte à Gauche, sa démarche s’engage dans une pratique de l’invitation et du dialogue. Spectacles participatifs, œuvres in situ, séminaires in(ter)disciplinaires et banquets performatifs, son travail met en jeu une diversité de corps et de voix. Elle imagine en tant que commissaire pour le offta 2015 la soirée MashOFF avec la complicité d’Axelle Munezero et Martine Bruneau. Avec Nicolas Cantin, elle crée Spoon, une pièce mettant en scène deux enfants (FTA 2017). Avec Sophie Corriveau, elle conçoit l’événement Nous (ne) sommes (pas) tous des danseurs à l’Agora de la danse en coproduction avec Danse-Cité. En 2018, elle collabore avec France Geoffroy et Benoît Lachambre pour le projet Quadriptyque. En 2022, elle cocrée Sacreravec 7 danseurs de street dance. Docteure en études et pratiques des arts, Katya écrit également sur la danse et développe une réflexion politique sur l’art·iste en co-animant des conversations dans le milieu professionnel (Regards sur la danse, Chorégraphes anonymes, Club de dramaturgie, La Pieuvre…).

 

Rachel Billet, membre 2010-2016

« Pour moi, La 2e porte à gauche, c’était avant tout une grande école pour gérer des projets artistiques audacieux, d’envergure et sans compromis. Avec une vision artistique toujours renouvelée, c’est par la collaboration en grand format, que nous étions toutes et tous mis à l’épreuve dans nos retranchements créatifs et opérationnels. Les rencontres que j’y ai faites – autant avec des chorégraphes, des interprètes et les équipes de conception – ont été marquantes et ce réseau est rapidement devenu mon ancrage dans le milieu de la danse contemporaine et plus largement des arts vivants. En six ans, La 2e porte à gauche peut aussi se résumer pour moi en 6 créations (dont certaines en plusieurs actes), la production de 48 éditions du Bal moderne, 4 tournées au Québec, 2 tournées au Canada et (?) demandes de subvention. Au-delà de ces chiffres, j’ai la certitude que les œuvres de La 2e porte à gauche en ont ébranlé plusieurs (autant les artistes que le public) et qu’elles auront définitivement marqué notre patrimoine collectif qu’est la création contemporaine ».

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Rachel Billet, crédit photo Alex Tran

Rachel Billet s’intéresse aux modèles innovants d’organisation dans le secteur des arts vivants depuis sa maîtrise Métiers des arts et de la culture (Université Lyon 2). Sa recherche de fin d’études sur la co-construction des espaces de diffusion à Montréal l’amène à rejoindre en 2010 les membres de La 2e porte à gauche, une plateforme chorégraphique atypique dont elle assurera la direction générale de 2013 à 2016. En parallèle, Rachel a exercé au sein de cellules administratives de plusieurs organismes (à tour de rôle : Les éditions esse, les Sœurs Schmutt, le festival OFFTA, l’Agora de la danse) et a assuré des mandats ponctuels auprès de nombreux artistes (production, diffusion, gouvernance, etc.).

Rachel Billet a mis sur pied la Machinerie des arts, un organisme de service qui mutualise des ressources pour soutenir les créateur·trice·s dans le déploiement de leurs projets. Maintenant à la direction générale, elle fédère cette communauté de praticien·ne·s en arts, conseille ses pairs dans la gestion de leurs organisations, partage ses expertises à travers des activités pédagogiques et accompagne bien des créations dans leur réalisation.

 

Catherine Gaudet, membre 2010-2013

« La 2e Porte a laissé un souvenir indélébile dans ma mémoire; celui d’une bande de cerveaux en ébullition, en mission afin de penser le projet le plus stimulant artistiquement et intellectuellement; le projet le plus fou, le plus rassembleur, le plus « empêcheur de tourner en rond » possible. L’important, c’était de brasser la cage, de confronter le système, de se secouer individuellement et collectivement. Ce sont des valeurs qui demeurent fortement en moi. Danse à 10 et Rendez-vous à l’hôtel ont marqué nos imaginaires, ont propulsé de fertiles rencontres et m’inspirent encore aujourd’hui. »

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Catherine Gaudet, crédit photo Julie Artacho

Johanna Bienaise, membre 2006-2009
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Johanna Bienais, crédit photo Elaine Phaneuf

 

Amélie Bédard-Gagnon, membre 2005-2009
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Amélie Bédard-Gago, crédit photo Élaine Phaneuf

 

Karine Cloutier, membre 2004-2006

« La 2e porte à gauche a été un grand projet d’exploration, de coordination, de connexions dans mon début de carrière soit de 2003 à 2005. Je me rappelle qu’on m’avait approché après la réalisation de mon projet K-Solo, en 2003, pour joindre l’équipe de L2PAG. J’avais déjà la fibre de la coordonnatrice de projet, d’initiatrice et de création de nouveau contenant. Ma plus grande réalisation a été Le Projet Vitrine, réalisé en février 2005. Je m’en rappelle encore. J’ai pu rassembler toutes mes forces dans un seul et même projet. «Prendre d’assaut les vitrines du grand magasin Simons de Montréal, mobiliser plus de 60 chorégraphes et danseurs de la relève, ainsi que la chorégraphe Margie Gillis, marraine de l’événement. » J’en garde de bons souvenirs. »

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Karine Cloutier, crédit photo E. Pelletier

Karine Cloutier, créatrice de moments éphémères et spécialiste du mouvement bonheur pour les 0-99 ans. Elle utilise depuis toujours le corps, le mouvement et la danse sous toutes ses formes pour allumer la magie des humains, chez les nouveaux comme chez les plus vieux. Elle déconstruit les groupes d’âges, crée la rencontre à travers de nombreux projets de médiation culturelle intergénérationnelle. La danse, le yoga, la méditation, le portage se marient simplement dans tous ses ateliers où l’objectif principal est le « être ensemble dans le plaisir ».

 

Pascale Levasseur, membre 2004-2006

Pascale Levasseur

 

Mission

Le mandat de La 2e Porte à Gauche (L2PAG) consiste à produire des évènements de danse contemporaine qui questionnent l’espace de représentation, favorisent la collaboration entre les artistes et repensent la relation au spectateur dans la création chorégraphique. Devenue à la fois un champ de recherche en art et un moteur de création, cette question du rapport au public nous permet d’explorer de nouveaux modèles de production, en plus d’ouvrir de nouveaux espaces de représentation et de diffusion. Depuis quinze ans, L2PAG se définit avec l’expérience de ses productions comme un espace de création spécialisé dans la recherche et le développement artistique. En tant que laboratoire de création, L2PAG offre ainsi un terreau propice à l’épanouissement artistique de ses membres et des artistes invités. L’organisme constitue à ce titre un espace de recherche chorégraphique, de ressourcement artistique et de prise de risque esthétique à travers des projets audacieux qui réunissent différents créateurs sous la direction artistique de L2PAG. Les pratiques artistiques et démarches individuelles de chacun des membres à l’extérieur de l’organisme nourrissent et enrichissent immanquablement la matière réflexive et esthétique du groupe qui se caractérise par une vision artistique commune. Il est à noter que L2PAG n’est pas un organisme chargé de promouvoir la carrière personnelle de chacun de ses membres dont les créations respectives ne sont pas le produit du fruit commun que représente l’organisme.

 

Historique

Membres artistes :

L2PAG a été fondée en 2003 par Marie Béland et Frédérick Gravel. Katya Montaignac rejoint la structure en 2006. Entre 2003 et 2016, plusieurs artistes ont fait partie de l’équipe de L2PAG : Karine Cloutier et Pascale Levasseur (2004 à 2006), Amélie Bédard-Gagnon (2005 à 2009), Johanna Bienaise (2006 à 2009), Catherine Gaudet (2010 à 2012), Rachel Billet (2010-2016). La consolidation de L2PAG a été marquée par le passage de ces créateurs au sein de l’organisme. Deux artistes collaborent étroitement aux projets depuis 2014 : Claudia Chan Tak comme vidéaste invitée à la documentation et Marie Mougeolle comme auteure invitée.

Administration et gouvernance :

En 2014, afin de solidifier l’organisme, le conseil d’administration s’est diversifié pour accueillir trois nouveaux administrateurs en plus de Francine Bernier (présidente) directrice artistique et générale de l’Agora de la danse : Louise Dolbec (vice-présidente) consultante en culture, Christine Krebs (trésorière) directrice finances et opérations à Opéra Concept MP et William Richard (secrétaire), avocat à la Ville de Montréal. Après avoir quitté ses fonctions de directrice générale de L2PAG, Rachel Billet, directrice générale à la Machinerie, rejoint les membres du conseil d’administration en 2016. Le conseil d’administration est également composé de Katya Montaignac (membre artistique depuis 2006) et de Marie Béland (membre fondatrice). En 2018, les membres fondateurs ont le regret de voir partir leurs membres de C.A, qu’ils souhaitent remercier pour le soutien et l’implication dans L2PAG pendant ces quatre dernières années.

Depuis fin 2017 / début 2018, les bureaux de L2PAG sont hébergés par la compagnie Par B.L.eux, ainsi que la tenue des livres comptables et la gestion administrative leur sont confiés. Aude Watier, à la direction générale, a quitté ses fonctions et son remplacement s’est avéré difficile à cause des conditions offertes ne permettant pas d’attirer des candidats qualifiés et impliqués. C’est alors que Par B.L.eux a été approché par Katya Montaignac pour un soutien administratif temporaire.

Œuvres saillantes :

L2PAG est reconnue pour ses œuvres chorégraphiques originales et hors normes ayant impliqué depuis 2004 plus d’une centaine de créateurs : Des événements fédérateurs mobilisant chacun plus de 50 chorégraphes et danseurs de la relève, comme Vitrines (2005), The Art (prononcez dehors) (2006 et 2008) ou encore Le pARTy (Nuit Blanche 2009, OFFTA 2009, OFFTA/FTA 2013, Le Cercle à Québec 2014) ;

Des spectacles « interactifs » comme Blind date : un rendez-vous chorégraphique (2007) qui a attiré plus de 2300 spectateurs à la Cinquième Salle de la Place des Arts durant la Nuit Blanche de Montréal, et Play Date (2015), une version remaniée de cette pièce recréée pour les étudiants du Département de danse de l’UQAM ;

Des spectacles in situ, conviant le spectateur dans l’espace privé d’un appartement (7½ à part. et 9½ à part. diffusés par le RQD et Tangente en 2008 et 2009), dans les isoloirs d’un bar de danseuses nues avec Danse à 10 (2011) ou encore dans l’espace feutré d’une chambre dans Rendez-vous à l’hôtel (2014) ;

Des projets de collaboration suscitant des rencontres artistiques inédites tant intergénérationnelles qu’interdisciplinaires : 4quART (2011) coproduit par Danse-Cité présenté entre autres au Festival ArtDanThé en France, Rendez-vous à l’hôtel (2014) mariant chorégraphes avec metteurs en scènes et Pluton (2015-2018) alliant danseurs seniors et jeunes chorégraphes coproduits par Danse-Cité et présentés à l’Usine C, l’Agora de la danse, au FTA et à la Chapelle ;

Et enfin, le Bal Moderne (2004-2017), un projet de médiation original a fait découvrir au grand public l’univers de 50 chorégraphes québécois dont Louise Bédard, Marie Chouinard et Sylvain Émard, avec plus de 70 représentations au Québec et au Canada.

Soulignons que les productions de L2PAG ont donné lieu à la création de plusieurs œuvres notables : Écoute pour voir d’Emmanuel Jouthe issu de 7½ à part., Chaleur humaine de Stéphane Gladyszewski repris notamment dans le cadre du FTA 2012 ou encore le Roméo et Juliette créé par Catherine Gaudet et Jérémie Niel présenté en version longue à l’Usine C. D’autres chorégraphes y ont nourri une recherche inspirante développée par la suite : les sœurs Schmutt avec les Petites Pièces de poche diffusées à Tangente puis à l’Usine C, Nicolas Cantin avec Mygale présenté au FTA 2012 et Benoît Lachambre avec High Heels Too (2013) une commande du Ballet Cullberg.

 

Calendrier complet de nos événements

2018

5 au 8 décembre 2018
ATTABLER, présentée à l’Agora de la danse

22 au 24 mars et 27 au 31 mars 2018
Pluton Acte 3, présenté au Théâtre La Chapelle, Montréal.

2016

28 au 30 mai 2016
Pluton Acte 2 , présenté à l’Agora de la danse, dans le cadre du FTA 2016, Montréal.

25 mai au 19 juin 2016
Exposition HYDRA, présenté dans le cadre du FTA 2016, Montréal.

10-11 juin 2016
Rendez-vous à l’hôtel, présenté à l’Hôtel ALT Le Germain, au Festival Dance Canada, Ottawa, Ontario.

6 juin 2016
Le Bal moderne aux Jardins Gamelin, dans le cadre du Décalogue du OFFTA.

27 février 2016
Le Bal moderne, dans le cadre de la Nuit aux Flambeaux sur les Faubourgs, présenté à la Nuit blanche à Montréal.

2015

9 au 12 décembre 2015
Play Date (titre provisoire), spectacle chorégraphique dirigé du Département de danse de l’UQAM, présenté àl’Agora de la danse, Montréal.

16 au 19 septembre 2015
Pluton Acte 1 , présenté en ouverture de saison, à l’Agora de la danse, Montréal.

6 au 8 novembre 2015
Rendez-vous à l’hôtel, présenté à l’Hôtel ALT Le Germain, au Live Art Dance Production, Halifax, Nouvelle Écosse.

28 février 2015
Le Bal moderne, dans le cadre de la Nuit aux Flambeaux sur les Faubourgs, présenté à la Nuit blanche à Montréal.

2014

25 janvier au 9 février 2014
2050 Mansfield : Rendez-vous à l’hôtel, présenté à l’Hôtel Le Germain Montréal, en partenariat avec l’Agora de la danse.

8 février 2014
Le Bal Moderne à Sainte-Rose en blanc, Laval.

12 mars 2014
Le Bal Moderne à la Francofête du Collège Dawson, Montréal.

25 avril 2014
Le Bal Moderne au 20e anniversaire du département de danse de l’UQAM.

24 juin 2014
Le Bal Moderne au Parc Westmount, présenté par la Ville de Westmount .

7 novembre 2014
Le pARTy, incluant un Bal Moderne, présenté au Cercle, Québec.

2013

2 mars 2013
Le Bal Moderne philo pendant la Nuit blanche à Montréal.

28 et 29 mai 2013
Projet MixOFF entre Marie Béland et Olivier Choinière au Théâtre d’Aujourd’hui,
pendant le festival OFFTA.

30 mai 2013
Le pARTy : Notre spécial 10 ans ! à La Tulipe,
pendant le festival OFFTA

1er juillet 2013
Le Bal Moderne au Parc Centennial présenté par la Ville de Beaconsfield

1er juillet 2013
Le Bal Moderne à la Polyvalente de Pierrefonds présenté par l’arr. Pierrrefonds-Roxboro

2 août 2013
Le Bal Moderne au Parc Verdun présenté par l’arr. Verdun

10 août 2013
Le Bal Moderne au Parc Gohier (730 rue Buchanan) présenté par l’arr. St-Laurent

24 août 2013
Le Bal Moderne sur le site du Collège Gérald Godin, par l’arr. L’Île-Bizard-Ste-Geneviève

24 août 2013
Le Bal Moderne sur le site du centre Henri-Lemieux présenté par l’arr. Lasalle

8 septembre 2013
Le Bal Moderne au Parc Wilfrid Bastien présenté par l’arr. St-Léonard

20 septembre 2013
Le Bal Moderne devant le métro Mont-Royal, par l’arr. plateau Mont-Roya

28 septembre 2013
Le Bal Moderne au Parc Jarry présenté par l’arr. Villeray-St-Michel-Parc-Extension

22 au 24 octobre 2013
Projet MixOFF entre Marie Béland et Olivier Choinière à l’Agora de la danse.

20 novembre 2013
Laboratoire public du projet 2050 Mansfield : Couple #1 Jérémie Niel et Catherine Gaudet. Maison de la culture Villeray/Saint-Michel/Parc Extension.

27 au 30 novembre 2013
Cheese à l’Usine C, en coproduction avec l’Agora de la danse.

28 novembre 2013
Laboratoire public du projet 2050 Mansfield : Couple #2 Virginie Brunelle et Olivier Kemeid. Maison de la culture du Plateau Mont-Royal.

13 décembre 2013
Laboratoire public du projet 2050 Mansfield : Couple #3 Frédérick Gravel et Catherine Vidal. Maison de la culture Frontenac.

2012

14 et 15 mars 2012
projet 4 quART présenté au Théâtre de Vanves, France

1er juin 2012
Participation au Colloque de la Société canadienne des études en danse (SCED), pendant le Festival TransAmériques.

7 et 8 juin 2012
Projet 4 quART présenté au MAI (Montréal Arts Interculturels) dans le cadre de la semaine du Trentième de Danse-Cité

22 et 23 juin 2012
Le Bal Moderne au Festival de théâtre de rue de Lachine.

Juillet 2012
Le projet Moi, je danse ! dans l’arrondissement de Rivière-des-prairies / Pointe-aux-trembles.

11 août 2012
Le Bal Moderne à la Fête du Bois Flotté de Sainte-Anne-des-Monts.

31 août 2012
Le Bal Moderne au Festi Jazz International de Rimouski.

2011

Du 24 mars au 2 avril 2011
projet 4 quART présenté en collaboration avec Danse-Cité

1er mai 2011
Le Bal Moderne pour enfants au Grand Foyer culturel de la Place des Arts, Montréal

20 juillet 2011
Le Bal Moderne aux Concerts de le cité, à Sherbrooke

5 août 2011
Le Bal Moderne au Festival des arts de Saint-Sauveur

Du 9 au 18 septembre 2011
Le Bal Moderne « country » au festival western de Ste-Tite

Du 18 septembre au 11 octobre 2011
Danse à 10 [complet], en coproduction avec l’Agora de la danse, Montréal

10 décembre 2011
Le Bal Moderne au party de Noël de Circuit-Est centre chorégraphique, Montréal

2010

1er juillet 2010
Le Bal Moderne à Ottawa

28 juillet 2010
Le Bal Moderne à l’Assomption

11 décembre 2010
Le Bal Moderne au party de Noël de Circuit-Est centre chorégraphique, Montréal

2009

18 février au 1er mars 2009
Te situes-tu dans l’in situ ? en collaboration avec Tangente et Festival Montréal en lumière

30 mai 2009
le pARTy en reprise au OFF.T.A., Montréal

12 septembre 2009
Le Bal Moderne aux Escales Improbables

26 septembre 2009
Le Bal Moderne aux Journées de la Culture, sur la Place des Festival, Montréal

29 novembre 2009
Le Bal Moderne à l’ATSA, à la place Émilie-Gamellin, Montréal

2008

24-25-26 avril 2008
représentations de 7 1/2 à part. , Montréal

12 au 14 septembre 2008
The Art (prononcez dehors) II , Montréal

2007

3 mars 2007
Blind date: un rendez-vous chorégraphique, Montréal

17 mars 2007
Le Bal Moderne dans la ville de Québec

26 avril 2007
La 2e Porte chez Les Moquettes Coquettes, Montréal

30 avril 2007
La 2e Porte aux Squelettes dans la placard, Montréal

2 au 15 août 2007
Stage chez ROSAS en Belgique

28 au 30 septembre 2007
Ateliers de création à la Place des Arts dans la cadre des Journées de la culture, Montréal

10 novembre 2007
Le Bal Moderne à Sainte-Mélanie

2006

25 février 2006
Le Bal Moderne à la Nuit blanche du Festival Montréal en lumière

29 avril 2006
Le Bal Moderne à la Bibliothèque Nationale, Montréal

Du 1er au 4 Septembre 2006
The Art (prononcez dehors) , Montréal

2005

Du 15 au 20 février 2005
projet Vitrines , Montréal

26 février 2005
Le Bal Moderne à la Nuit blanche du Festival Montréal en lumière

28 Mai 2005
Le Bal Moderne à l’Agora de la danse, Montréal

28 Août 2005
Le Bal Champêtre au Rendez-vous des arts de la salle Pauline-Julien, Montréal

26 Octobre 2005
Le Bal Moderne au Lion d’or, en collaboration avec Parcours Danse, Montréal

2004

27 septembre 2004
Le Bal Moderne 1ère édition !

30 octobre 2004
Le Bal Moderne Masqué

27 novembre 2004
Le Bal Moderne Années 80

NOTRE CHAINE YOUTUBE :

https://www.youtube.com/@archivesla2eporteagauchemo439/featured

Pourquoi La 2e Porte à Gauche ? | Conversation entre membres : mars 2008

 

La 2e Porte à Gauche à travers le temps

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L2PAG membres en 2015

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Rachel Billet et Frédérick Gravel, Lac à l’épaule 2015

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L2PAG membres en 2012

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Le Bal Moderne avec Marie Béland, Frédérick Gravel et Katya Montaignac en 2011

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L2PAG membres en 2010

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L2PAG membres en 2008

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Amélie Bédard-Gagnon, Marie Béland et Frédérick Gravel en 2006

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L2PAG membres en 2004

 

La Toile de L2PAG

Depuis 2003, 80 chorégraphes québécois ont participé aux différents  projets de La 2e Porte à Gauche ! Nos dix ans sont l’occasion de composer ce petit « hall of fame » des collaborateurs de L2PAG :

En 2013, Paul-André Fortier a concocté un cadeau chorégraphique pour les 10 ans de L2PAG avec la complicité artistique du vidéaste Xavier Curnillon à l’occasion du pARTy présenté à la Tulipe dans le cadre du festival OFFTA :
[vimeo http://vimeo.com/67217234]

En 2011, Stéphane Gladyszewski crée Chaleur humaine à l’occasion du spectacle Danse à 10 présenté dans un bar de danseuses nues :

En 2009, Marie Chouinard a transmis, par le biais de la danseuse Isabelle Poirier répétitrice à la COMPAGNIE MARIE CHOUINARD, un extrait de deux minutes d’Orphée et Eurydice au public présent pour le Bal Moderne de l’ATSA :

En 2008, Emmanuel Jouthe crée Écoute pour Voir dans le cadre du spectacle en appartement 7½ à part. qu’il adaptera 6 mois plus tard pour l’événement The Art (prononcez dehors) présenté sur l’esplanade de la Place des Arts :

En 2005, Margie Gillis a improvisé à l’occasion du Projet Vitrines présenté pendant une semaine au magasin Simons, rue ste-Catherine à Montréal :
https://myspace.com/la2eporteagauche/video/projet-vitrines./6343420

En 2011, Alain Francoeur et Catherine Tardif étaient chorégraphes invités pour la création du spectacle 4quART (tous deux avaient respectivement participé au pARTy et au Bal Moderne) :

En 2009, Nicolas Cantin a marqué de sa présence insolite la colocation chorégraphique du 9½ à part. (depuis, il a collaboré à Danse à 10 avec Peter James pour créer deux soli intégrés par la suite à la pièce Mygale présentée en 2012 au FTA et il présentera Cheese, un solo avec Michèle Febvre, à l’Usine C en novembre 2013) :
http://www.youtube.com/watch?v=-43-0kIjy_c

Outre leur participation régulière au Bal Moderne et aux pARTyles sœurs Schmutt ont fait partie des créateurs invités lors des deux créations de danse en appartement 7½ à part. et 9½ à part. qui ont nourri leur recherche pour Les Petites Pièces de Poche présentées en 2010 et en 2012 :

Après avoir participé à l’événement The Art (prononcez dehors) en 2006 avec Les Radicaux, Julie Châteauvert a participé à la création 7½ à part. en 2008 :

Après leur participation à l’événement The Art (prononcez dehors) en 2008, Geneviève Gagné et Emily Honneger ont créé en 2011 un Duel pour le Bal Moderne présenté durant le Festival Country de Ste-Tite :

En 2009, Andrew Turner a créé une danse en ligne mémorable lors du 9½ à part. qui a depuis marqué tous les pARTy et même le Bal Moderne, notamment celui de Ste-Tite :

En 2009, Katie Ward créait une danse participative pour le pARTy et en 2011, elle enrichissait le répertoire du Bal Moderne pour faire danser le public au son de sa voix :

Outre le pARTy, Hélène Langevin participe régulièrement au Bal Moderne :

En 2009, Estelle Clareton faisait danser le public sur la Place des festivals à l’occasion du Bal Moderne présenté dans le cadre des Journées de la Culture :

En 2012, Emmalie Ruest créait une danse pour le projet Moi je danse ! qui depuis tourne un peu partout au Québec avec le Bal Moderne (Emmalie a également participé au pARTy en 2013 avec son collectif Dans son salon) :
[vimeo http://vimeo.com/42273342]

Après avoir été la directrice de production du spectacle 4quART, Raphaëlle Perreault a créé une danse pour le projet Moi je danse ! qui depuis fait régulièrement danser le public du Bal Moderne comme celui du pARTy :

Après sa participation en tant qu’interprète pour le spectacle Danse à 10 pour Benoît Lachambre, Clara Furey a créé une chorégraphie pour le pARTy en 2013 et collabore au spectacle 2050, Mansfield qui sera présenté dans des chambres d’hôtel en 2014.

Clara Furey | chorégraphie Benoît Lachambre | crédit photo : Mathieu Doyon

Clara Furey | Danse à 10(2011) | chorégraphie Benoît Lachambre | crédit photo : Mathieu Doyon

Ont également participé à différents projets de L2PAG :
Louise Bédard (Bal Moderne)
Virginie Brunelle (projet Hôtel)
Benoît Lachambre (Danse à 10)
Mélanie Demers (Danse à 10)
Jean-Sébastien Lourdais (pARTy et The ART)
Erin Flynn et Léna Massiani (7 1/2 à part.)
Sylvain Émard (Bal Moderne)
George Stamos (pARTy)
Lucie Grégoire (Bal Moderne)
Karine Ledoyen (Bal Moderne)
Harold Réhaume (Bal Moderne)
Pierre Paul Savoie (Bal Moderne)
Dave Saint-Pierre (Bal Moderne)
Lina Cruz (Bal Moderne)
Marc Boivin (Bal Moderne)
Manon Oligny (Bal Moderne, pARTy et Danse à 10)
Dominique Porte (Bal Moderne)
Peter Trosztmer (pARTy et 4quART)
Catherine Gaudet (Bal Moderne, The Art et Projet Hôtel)
Lük Fleury (Bal Moderne)
Vanessa Bousquet d’Atypique – le collectif (Bal Moderne et le pARTy)

 


Nos remerciements et notre gratitude pour ceux et celles qui ont contribué de manière significative à La 2e Porte à Gauche :

Ariane Boulet
Emmalie Ruest
Vanessa Bousquet
Claudia Chan Tak
Marie Mougeolle
Raphaëlle Perreault
Éric Potvin
Angélique Bouffard
Guylaine Savoie
Claire Molinot
Aude Watier
Pauline Dubarry

 

Et les membres du conseil d’administration à travers le temps :

FRANÇOIS BELLEFEUILLE

FRANCINE BERNIER

LOUISE DOLBEC

CHRISTINE KREBS

WILLIAM RICHARD

ESTHER ROBITAILLE

 

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