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Attabler

« La table est mise, elle est silencieuse. Une question la hante: qu’est-ce que la danse produit (d’autre)? Chacun.e doit trouver sa place. Des voix résonnent, la table prend vie. Le processus est fuyant, il résiste à l’œuvre. Les paroles s’assemblent, se multiplient pour former le portrait de ce que nous sommes. Il n’y a pas de spectacle, mais un jeu de miroirs sans fin. Des idées, des écrits, des gestes et des bruits animent l’étrange rituel d’être ensemble. »

Direction artistique : Nadège Grebmeier Forget, Katya Montaignac

Création et performance : Nadège Grebmeier Forget, Emma-Kate Guimond, Hanako Hoshimi-Caines, Véronique Hudon, Katya Montaignac

Coproducteurs : Agora de la danse et La 2e Porte à Gauche

ATTABLER a pris forme à travers un cycle de séminaires interdisciplinaires qui a réuni des créateurs du champ chorégraphique et des arts visuels sur une période de deux ans sous l’initiative de Katya Montaignac. En résidence à l’Agora de la danse, ces expérimentations informelles entre ateliers, conférences et discussions, ont suscité de riches échanges autour de thématiques ouvertes : le jeu, la dimension identitaire et la résistance en art. Au croisement d’approches féministes, philosophiques et esthétiques, le projet découle d’expériences partagées lors du processus de recherche avec les artistes et chercheur.se.s : Mathieu Beauséjour, Marie Béland, Nans Bortuzzo, Claudia Chan Tak, Karine Denault, Julie Faubert, k.g. Guttman, Benoît Lachambre, Michelle Lacombe, Marie Mougeolle, Brice Noeser, Anne-Flore de Rochambeau, Victoria Stanton, Noémie Solomon et Liane Thériault.

ATTABLER met en scène un travail collaboratif et processuel qui prolonge ces expérimentations avec un noyau de performeuses et conceptrices: Emma-Kate Guimond, Hanako Hoshimi-Caines et Véronique Hudon sous la codirection artistique de Katya Montaignac et de Nadège Grebmeier Forget.

Présenté du 5 au 8 décembre 2018 à l’Agora de la danse, édifice Wilder, Montréal.

Création – Hors-série //// Coproduction et résidence de création : Agora de la danse

ATTABLER

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En vidéo

ATTABLER, bande-annonce du spectacle à l’Agora de la danse, Teaser HD.

­­­Conception : Nadège Grebmeier Forget, Emma-Kate Guimond, Hanako Hoshimi-Caines
Réalisation : Emma-Kate Guimond

QU’EST-CE QUE LA DANSE PRODUIT (D’AUTRE) ?
En tant qu’artistes associés à l’Agora de la danse, La 2e Porte à Gauche a produit une série de séminaires indisciplinaires réunissant des acteurs du champ de la danse et des créateurs issus des arts visuels autour des enjeux actuels des pratiques chorégraphiques et performatives. Avec Marie Béland, Karine Denault, Julie Faubert, Nadège Grebmeier Forget, Hanako Hoshimi-Caines, Véronique Hudon, Benoît Lachambre, Katya Montaignac, Marie Mougeolle et Brice Noeser. Photographe invitée : Caroline Charbonneau


Images issues du Séminaire #1 sur « Le jeu de l’art » //// SCREEN captation et réalisation : Liane Thériault


Images issues du Séminaire #1 sur « Le jeu de l’art » //// JEU captation et réalisation : Liane Thériault


Images issues du Séminaire #1 sur « Le jeu de l’art » //// Regle_s captation et réalisation : Liane Thériault


Images issues du Séminaire #1 sur « Le jeu de l’art » //// Savoir captation et réalisation : Liane Thériault


Images issues du Séminaire #1 sur « Le jeu de l’art » //// Sensations captation et réalisation : Liane Thériault


Images issues du Séminaire #1 sur « Le jeu de l’art » //// Fictions captation et réalisation : Liane Thériault

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En photos

 

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Revue de presse

Capture d’écran, le 2023-08-07 à 16.31.49

Revue de presse ATTABLER

Capture d’écran, le 2023-08-07 à 16.41.21

Le collectif comme mode d’intervention : Perturbations de La 2e Porte à Gauche

Marie Mougeolle

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Médias

Séminaire in(ter)disciplinaire #2 – Paradigmes identitaires (2017)

Parmi les choses que la danse produit, il y a des propositions identitaires : générationnelle, culturelle, sexuelle, assumées consciemment ou non. Il y a des danses pour se rappeler d’où l’on vient et des danses qui essaient d’ouvrir vers de nouveaux horizons.

Durant ce séminaire initié et dirigé par Katya Montaignac et organisé en 2017 par La 2e Porte à Gauche dans le cadre de sa résidence à l’Agora de la danse, Claudia Chan Tak a réalisé une série d'(auto)portraits vidéos sous le prisme de l’identité visant à mettre en lumière les pratiques de chacune des artistes invitées à partir d’extraits d’entretiens réalisés par Véronique Hudon.

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Archives de production

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Post-mortem résumé

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Planification séminaire #1 Novembre 2016

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Planification séminaire #2 février 2017

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Bilan – Routine de membres extraordinaire – 29 février

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Planification séminaire #3 mai 2017

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Programme de soirée : couverture

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Programme de soirée : centre

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Nos réflexions

Bilan séminaires

Retours sur le séminaire (semaine du 21 novembre 2016) :

Julie Faubert : Créer un contexte de rencontre informelle (ni académique, ni institutionnelle, ni…) au sein duquel il devient possible d’approfondir une réflexion collective constitue, dans le flot de nos expériences humaines, une exception : une belle exception. Dans le cas précis de ce séminaire, nos lentilles disciplinaires respectives ont permis de mettre en évidence des nuances quant à la manière d’approcher et de concevoir les œuvres, le spectacle, les notions de présence, de corps et d’espace ainsi que la question de la performance, et plus largement des arts vivants qui traversent nos expériences d’artistes. L’articulation de pensées en mots et de pensées en actes à travers des ateliers de toute nature permet de créer des ponts riches, féconds entre la pratique et la pensée de la pratique, entre les gestes et les mots qui se chargeront de les dire.

 

Brice Noeser : L’occasion de nous réunir pendant une semaine et d’approfondir nos réflexions autour de questions spécifiques. C’est une chose rare dans mon parcours. J’ai longtemps critiqué qu’en danse on agit beaucoup pour être efficace, pour s’assurer que le corps reste au centre de la pratique, parce que parfois l’acte de réflexion est mal vu… etc. Dans ce contexte, j’aurais aimé qu’il y ait un peu plus de pratiques concrètes, mais en même temps je pense que c’est important aussi de prendre le temps de retourner et faire frire les questions. J’ai apprécié la rigueur réflexive et l’ouverture de chaque participant envers les propos et propositions.

Je trouve ça inspirant de partager ces réflexions avec des artistes d’autres disciplines. J’avais l’impression de leur faire découvrir notre discipline, notre culture, nos problématiques et de connaître leurs réalités et les différentes pensées qu’ils adoptent sur les questionnements axés sur la danse. Je trouvais rafraichissant d’avoir ces artistes visuels avec nous, et je pense qu’il est nécessaire pour l’avancement de la discipline et des disciplines que les artistes de différents champs de pratiques se rencontrent, se confrontent, se parlent et s’écoutent. On invite souvent les artistes d’autres disciplines à intervenir dans le travail en danse, mais j’ai rarement eu l’occasion d’avoir autant d’échanges d’idées et de visions artistiques avec ces « étrangers à la danse ». J’ai souvent eu l’impression, dans d’autres contextes de dialogues interdisciplinaires, qu’on ne se comprenait pas, qu’on ne parlait pas la même langue, et donc les propos restaient en surface. Durant la semaine avec La 2e PAG, de 10h à 17h, j’ai senti que, grâce à ce temps précieux de partage et d’échange, les réflexions et les connaissances se sont élargies vers des questions fondamentales qui nous rejoignaient tous.

 

Hanako Hoshimi Caines : Je suis particulièrement excitée par ce projet, et par la première semaine qui vient de se faire, parce que je suis à la recherche de périodes de travail en groupe qui ne sont pas conditionnées par les demandes d’un chorégraphe particulier ni par les contraintes d’une production/performance finale. Cette rencontre, et cette forme de lab artistique en général, est un moment important où mes/nos modèles de travail et de réflexions sont mis à l’épreuve dans un contexte de feedback critique de groupe. C’est très rare de se rencontrer entre travailleurs du milieu artistique dans un contexte professionnel où nous sommes libérés de nos rôles (et non, par exemple, « chorégraphe » versus « danseurs ») et où il y a confusion de ce que produit chaque rôle (par exemple, ce que fait la « théoricienne » versus la « danseuse »). La théoricienne danse et la danseuse fait de la théorie dans un environnement qui cherche, par la pratique, à vivre ces rôles autrement et de voir comment elles se chevauchent et s’influencent autrement. Pour moi, je vois par cette première semaine, que ce projet a le potentiel de mettre à nu et de tester mes manières de partager mes pratiques ainsi que les pratiques elles-mêmes ; de comparer mes désirs et croyances avec d’autres artistes similaires et très différents. En d’autres mots, un moment crucial de mise en relations intense et critique dérobé de catégories habituelles pour pouvoir voir autrement.

 

Marie Mougeolle : Ce qui m’a surtout marquée durant cette semaine, c’est que nous sommes parvenus à créer un réel lieu de vie. Oui, espace de travail et de réflexions, mais aussi espace de partage quotidien, simple, autour d’une table. Les partages ont pris des formes diverses, allant de l’expérimentation à la simple discussion en passant par le temps d’un shavasana. J’ai l’impression que travailler en collectif c’est déjà ça : apprendre à être ensemble, dans un même espace-temps, s’imprégner de la façon dont chacun évolue dans l’espace, son rythme, ses gourmandises, ses sensibilités, ses fébrilités, ses questions, etc.

Ce qui m’a paru rare, c’est de ne pas avoir la « pression » de « produire » quelque chose. D’habitude, on loue un studio, ce temps-là est précieux, donc on essaie d’avoir « quelque chose » à la sortie de notre répète. Là, ce quelque chose, c’est peut-être simplement la trace que les différents partages déposent en nous. Un quelque chose moins palpable mais tout aussi substantiel. Aussi, discuter ensemble alors qu’on n’est pas forcément familiers avec les pratiques et références de chacun. Ça ouvre vraiment l’horizon de compréhension de ce qu’est et ce que peut être la création : question de contexte, de posture, de désirs. C’était assez troublant d’avoir cette sorte d’ouverture, de non méthode dans la méthode, et à la fois c’est ce qui m’apparaît singulier, à la sortie… Peut-être que l’œuvre pourrait être le rapport à l’œuvre de chacun…

 

Véronique Hudon : Établir un dialogue entre la pratique et la recherche : mettre des réflexions au service d’expérimentations et des expérimentations au service de la réflexionMettre la pensée en action et en faire un outil de création : vaincre une conception dualiste entre création et réflexion. Faire des expérimentations en acceptant la prise de risques sans faire primer la finalité ou le résultat. Sortir de mes zones de confort en me livrant à différents laboratoires qui m’éloignent des champs que je maîtrise davantage.

Réfléchir aux relations entre les différents champs disciplinaires et médiums en art afin de poser des questions fondamentales du point de vue artistique, mais aussi d’enrichir les pratiques de chacun. Réfléchir aux passerelles entre les pratiques de différentes disciplines/médiums par le biais d’un chantier interdisciplinaire. Poser la question de la forme spectacle comme n’étant plus la finalité d’une pratique en arts vivants.

S’inscrire dans une démarche collective de partage et d’enrichissement mutuel qui brise l’isolement individuel dans mon travail de chercheure et de critique. Pouvoir échanger librement sur des questions liées à la démarche, à la pratique, l’esthétique et la dimension politique de l’art avec des personnes d’horizons variés. Pouvoir mieux connaître la singularité de la pratique de chacun des artistes présents et leur mode de création. Faire simplement des rencontres riches d’individus engagés chacun dans une démarche artistique.

Pouvoir observer de plus près le travail en studio des danseurs, affiner ma compréhension de la pratique en danse.

Nourrir ma démarche d’écriture par un processus dans lequel je suis partie prenante : cultiver une proximité avec l’objet de réflexions, plus encore, faire participer la démarche d’écriture aux processus de création. Bref, ne pas inscrire la réflexion critique en périphérie de la pratique, mais l’inscrire comme un activateur au sein du processus.

 

Le Mardi 9 mai 2017 20h08, Brice Noeser <noeserbrice@gmail.com> a écrit :

Comme une écume de pensée, un ressac de réflexions :

Bien que la semaine m’ait parue éprouvante et que j’ai eu l’impression que les connaissances, comme de l’eau, passaient sur moi sans être absorbées, je ressens une stimulation et un élan pour initier des choses.

Je crois que cette semaine a eu un impact dans ma façon de penser mon quotidien, de penser à mes projets et à mes envies. Je remarque par exemple que je prends une certaine distance par rapport au téléphone et à l’ordinateur, je ressens le besoin de ne pas me laisser emporter par le rythme effréné des communications. D’autre part, je prends aussi conscience des moments où je rêvasse et de l’importance de m’accorder des instants où mes pensées et mon corps peuvent s’évader dans le présent.

Suite à cette semaine, j’ai aussi pu mieux déterminer mes priorités et réanimer des désirs de projets. En ayant eu le privilège de rencontrer des artistes aux démarches variées et en ayant échangé à chaque jour avec eux, j’ai été amené, sans vraiment m’en rendre compte, à redéfinir ce dont j’ai envie et besoin de faire pour nourrir ma propre pratique artistique. Dans l’élan de cette semaine, je me suis remis à l’écriture de mon projet de recherche qui vise à me créer un horaire de lectures, d’écriture et de danse pour voir comment les connaissances s’imprègnent et s’évaporent. Qu’est-ce que j’en fais ? Comment l’absorption et la production du savoir peut me ressourcer ? Certaines pratiques en après-midi ont éveillé en moi un désir de renouer avec un langage gestuel, une « danse physique ». J’en suis donc à me demander quels sont les liens et les influences possibles entre l’intellectualisation et la pratique en mouvement, et quelle sorte de danse peut émaner d’un corps pensant.

Brice Noeser

 

L’expérience a été enrichissante pour moi parce que ça m’a permis un espace pour élaborer quelques idées qui restent souvent dans la périphérie de ma démarche -surtout quand je suis en état de production. J’ai trouvé l’esprit de discussion ouverte et rafraîchissant – dans ma journée et dans ma vie.

Cela dit, c’est vrai que parfois les discussions traînaient. Mais j’ai trouvé que la formule workshop d’individu servait le mieux à faire remède à cette petite faiblesse. J’ai été impressionnée à quel point les workshops s’informaient, les uns les autres. Je pense c’est l’ouverture de la structure qui permettait cela.

Un mois plus tard, c’est l’impression que j’ai eu des individus / participantes… leurs idées, approches, personnalités… ce sont les échanges singuliers.

Emma-Kate Guimond

 

Traces issus du séminaire #1 :

« œuvres » inventées durant l’exercice proposé par Véronique, inspiré du livre œuvres de Édouard Levé.

Autour d’une table, dix artistes débattent à propos de la problématique de production des œuvres chorégraphiques contemporaines. Comment ne plus faire « spectacle » ? L’un d’eux se met à danser tandis que les autres continuent de débattre. Imperturbables. Petit à petit, les corps s’incarnent dans des micro-danses. Imperceptibles. De temps en temps, le silence s’impose. Shavasana. Ou la posture du mort. Quelqu’un se lève pour se servir du café. Le public serait assis lui aussi autour de la table. Prendrait part ou non au débat. À l’action. Des moments collectifs s’ajouteraient à l’expérience, comme des jeux physiques préétablis. Au bout d’un moment, le café céderait la place à une bouteille de vin. On ne distinguerait plus ce qui fait partie de l’œuvre ou non.

Faire de l’œuvre un lieu de vie.

Faire écouter à Charlie les images et les sons enregistrés ces derniers jours, quand elle aura 6 ans.

(car oui, la présence de Charlie a insufflé beaucoup à la dynamique de partage. C’est comme si chacun avait son petit temps de méditation avec elle)

Inviter des interprètes de danse amateurs à revivre le souvenir d’une chorégraphie qu’ils ont particulièrement aimé danser. Une danse du souvenir, pas forcément déployée. Une esquisse. Chacun la danse en solo dans un espace très étroit. Le spectateur déambule dans une sorte de galerie de souvenirs.

L’imparfait. Un gamin chétif, ignoré d’un groupe qui se passe le ballon, sautille sans cesse comme un chiot enjoué. Ses sautillements désarticulés prennent forme dans l’écume et en périphérie des adultes qui jouent sérieusement sur la plage. Parfois le ballon est égaré et le gamin, tout en dansotant, va le récupérer. La scène dure à l’infini.

Pendant une journée, tous ceux et celles qui travaillent au parlement et qui ont un bébé, enfant ou animal doivent l’emmener au travail. La journée ne doit pas déviée de la routine habituelle, mais continuer comme d’habitude avec ou sans interruptions. La journée est filmée ou captée en photos.

Tout le monde s’assoit par terre dans le métro Berri-UQAM et laisse passer 3 métros de suite avant de se lever.

Une bande audio allie 15 secondes de radio captées au même poste et à la même heure tous les jours pendant 1 an.

Dans une salle d’exposition est accrochée une série de photos où l’artiste apparaît au second plan, parmi la foule ou dans le décor, de manière fortuite. Les photos ont été prises par des quidams qui ignorent complètement la présence de l’artiste.

Une exposition regroupe des séries de photos ratées, par catégorie de ratage.

Une courte séquence de gestes se répète de nombreuses fois, et se modifie peu à peu par la force de la répétition.

Un livre décrit pas à pas une chorégraphie d’une heure en utilisant que des verbes.

« Elle marche en ligne droite, lentement, très lentement. Tellement lentement qu’on se demande quand elle arrivera au bout. Ça lui prendra peut-être une heure, peut-être deux. Son mouvement semble interminable. Il devient hypnotique. On est / on entre, dans une transe. On en vient à craindre son arrivée parce qu’alors elle s’arrêterait. À moins qu’elle ne recommence. »

« Ils sont dix. On ne sait pas qui ils sont, d’où ils viennent. Leur passé comme leur avenir nous est inconnu. Ils sont assis autour d’une table, en silence. Leur regard est vide. On se demande ce qu’ils font, ce qu’ils attendent, à quoi ils pensent, s’ils rêvent ou méditent., ou même s’ils dorment. »

« C’est la première neige, le premier flocon. Néanmoins, en un instant, tout est recouvert de blanc et on ne voit que ça, du blanc. »

De l’eau salé tombe sur mon visage pendant un jour.

Mes mains sont dans deux bols d’eau froide situés sur une table ronde au centre d’un bosquet. 

Autour de moi, des murmures me venant au travers d’une brume (opaque) qui frémit et scintille au soleil.

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